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Oui à la réalisation de la passerelle du Mont-Blanc !

À l’unanimité de ses membres, genèvemobilité se positionne en faveur de l’ouverture du crédit destiné à la réalisation de la passerelle piétonne du Mont-Blanc, soumise à l’approbation des habitants de la Ville de Genève le 24 novembre prochain.

La passerelle du Mont-Blanc telle qu’imaginée les bureaux Pierre-Alain Dupraz Architectes et INGENI ingénierie structurale (image de synthèse).

La position de notre groupement en faveur de la réalisation de cette passerelle s’appuie sur 4 éléments suivants :

« U cyclable » : La réalisation de cette passerelle piétonne permettra de libérer le trottoir amont du pont du Mont-Blanc au profit des vélos. Une nouvelle piste cyclable bidirectionnelle leur offrira la possibilité de circuler de façon continue, dans les deux sens, en reliant les pistes cyclables situées sur le quai du Mont- Blanc et sur le quai Gustave-Ador, bouclant ainsi le « U cyclable » autour de la Rade. Cela facilitera grandement le trafic pendulaire cycliste et contribuera à désengorger le réseau routier en rendant les itinéraires cyclistes plus attractifs.

Attractivité de Genève : La nouvelle passerelle permettra d’améliorer significativement le confort des piétons qui disposeront d’une infrastructure dédiée, ce qui renforcera l’attractivité touristique et économique de Genève.

Préservation du « U lacustre » routier : La réalisation de cette passerelle permettra d’améliorer la mobilité piétonne et cyclable tout en préservant la moyenne ceinture routière qui comprend le « U lacustre », conformément à la Loi pour une mobilité cohérente et équilibrée (LMCE). Une partie des opposants à la passerelle souhaiteraient supprimer des voies de circulation sur le pont du Mont-Blanc au profit des cyclistes et des piétons : en l’absence de grande traversée du lac ou de traversée de la rade, une telle modification est en l’état purement et simplement illégale et aurait de surcroît un impact extrêmement négatif pour l’économie en paralysant la circulation. Une nouvelle passerelle est donc le meilleur moyen d’améliorer la mobilité cyclable et piétonne tout en préservant des conditions de circulation acceptables sur le pont du Mont-Blanc.

Financement : Oui, cette infrastructure coûte cher, mais c’est une infrastructure conséquente, la concrétisation d’un projet qui est le fruit d’un concours d’architecture. Tout a été minutieusement étudié et passé au crible : la dépense est justifiée. Au demeurant, plus de la moitié du coût total (54,6 mio.) est pris en charge par la Confédération (5,2 mio.), le Canton (13,2 mio.) et une fondation privée (10 mio.) Le coût réel pour la Ville de Genève est donc de 26,2 millions nets et doit être mis en perspective avec l’importance de cette infrastructure qui sera une vitrine pour notre ville.

Considérant ces éléments, genèvemobilité se prononce en faveur de cet objet et invite les habitants de la Ville de Genève à voter OUI au crédit de réalisation de la passerelle du Mont-Blanc le 24 novembre prochain.

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