Améliorer la mobilité douce et préserver la fluidité : oui à la passerelle du Mont-Blanc !
Le pont du Mont-Blanc constitue un élément essentiel du réseau cantonal structurant. En l’absence d’une grande traversée du lac, le « U lacustre » est en effet un axe vital pour passer d’une rive à l’autre. Avec ce nouvel ouvrage, les piétons bénéficieront d’une nouvelle infrastructure en site propre et les cyclistes bénéficieront d’une piste cyclable bidirectionnelle sur le pont du Mont-Blanc offrant un itinéraire sûr et une fluidité améliorée. Si l’on peut à juste titre questionner le coût important de cette passerelle (52 millions), il faut rappeler que le financement est composé de contributions importantes de la Confédération (5,2 millions), du Canton (13,2 millions) et d’une fondation privée (10 millions).
Les appels de certaines associations à refuser ce projet, sous prétexte qu’il suffit de supprimer des voies de circulation sur le pont du Mont-Blanc pour en faire des pistes cyclables, témoignent d’une vision dogmatique anti-voiture contraire au compromis de la Loi sur une mobilité cohérente et équilibrée (LMCE). En effet, le pont du Mont-Blanc et les quais composants le U lacustre font parties de la moyenne ceinture (dite « ceinture urbaine ») définie dans la LMCE. Elle relève de la compétence du canton et vise à garantir une certaine fluidité du trafic routier dans l’attente d’un bouclement du périphérique autoroutier par une traversée du lac.
Ce projet bénéficiera à tous les usagers, et en premier lieu aux cyclistes et aux piétons. Nous sommes par conséquent convaincus que la réalisation d’une passerelle est une étape importante pour améliorer la situation et invitons le Conseil municipal de la Ville de Genève à soutenir ce projet.
Courrier de lecteur publié dans la Tribune de Genève du 12 janvier 2024
Erik Simonin – 12.01.24